Quand on quitte Ventabren et qu’on s’en va au loin, on se sent orphelin de tant de beauté visitée. Puis, si on contemple les tableaux de Raymond Normand, c’est Ventabren retrouvé, c’est à nouveau la beauté grâce au peintre-poète. On côtoie le bonheur. Il fait incroyablement beau dans les tableaux de Raymond Normand comme dans les souvenirs de nos enfances.
J’ai bien connu ce peintre.Un jour en allant chasser j’ai aperçu près du chemin de Cassade un corps couché par terre dans l’herbe.C’était Mr Normand qui peignait des oliviers et on a fait connaissance.Je l’ai revu souvent par la suite autour du village de Ventabren,sur le plateau,vers le chemin de Lacan qui descend au Trou du Loup où il habitait.Il dessinait des paysages et on taillait ensemble une petite bavette.Je lui apportais parfois un lapin qu’il préparait et partageait avec son chat car il a toujours eu un chat pour compagnon.Il voulait me remercier en m’offrant des tableaux mais je n’ai jamais osé accepter et je le regrette maintenant.Je suis content qu’un beau site le fasse connaitre sur internet.C’était un homme simple et discret qui vivait un peu comme un hermite,seul depuis la mort de ses parents.Mais il était,derrière son aspect modeste,un homme généreux,délicat,et aussi un peintre professionnel de grande valeur qui avait fait dans sa jeunesse huit ans de Beaux Arts dans le Nord puis à Marseille et qui a consacré toute sa vie à la peinture.Nous sommes fiers ici qu’il ait vécu cinquante ans à Ventabren et qu’il ait peint la belle nature qui nous entoure.
Une oeuvre magistrale sur un site magistral! C’est un vrai bonheur de découvrir ce peintre à l’immense talent. Bravo pour cette réalisation.
Moi qui vis dans la grisaille de Milan, sous un ciel terne la plupart du temps, même en été, pour retrouver les couleurs et la luminosité de la Provence, j’éprouve souvent le besoin de visiter la galerie de Raymond Normand qui me fait revivre les émotions d’un retour aux sources. Merci d’avoir créé ce site qui me permet de maintenir des contacts virtuels avec ma terre d’origine.
J’ai bien connu Mr Normand et je suis époustouflée de découvrir un site sur ce grand homme. Il disait: « Le principal n’est pas d’être riche mais de dépenser peu ». Et tant de leçons m’a t il données… Je reste pleine d’admiration pour l’homme et son oeuvre.
Je viens de voir défiler avec émerveillement une exposition magnifique et de découvrir, à travers ce site d’une variété et d’une richesse remarquables, à la fois un artiste et un homme d’une valeur exceptionnelle. Merci et félicitations pour ce bel hommage!
C’est une délectation pour les yeux et pour le coeur de découvrir ces superbes oeuvres de Raymond Normand: délectation pour les yeux car le regard ne se lasse jamais d’admirer ces paysages provençaux où transparaissent, avec une maîtrise accomplie, les divers talents de dessinateur, de coloriste et même de sculpteur de l’artiste, talents certes offerts par la naissance mais affinés par des années d’études et par les recherches de toute une vie consacrée à la peinture; délectation pour le coeur car le peintre nous communique son émotion devant les beautés éphémères de la nature qui l’éblouissent et qu’il a voulu pérenniser ainsi que, au-delà, notamment à travers ses oliviers torturés qui semblent lui ressembler, son angoisse d’homme souffrant, écrasé par son destin. Ce site m’a vivement intéressé, captivé même, et j’en félicite les auteurs qui offrent ainsi à la portée de tous une magnifique exposition dont les chefs-d’oeuvre n’étaient le privilège que de quelques particuliers.
L’oeuvre importante de Raymond Normand magnifie la Provence , sa terre d’adoption.Il s’est approprié cette terre qu’il aime et qu’il nous montre à travers les saisons.Utilisant le pastel ,l’encre de chine ,l’huile,il peint inlassablement la nature ,les oliviers, les pins ,les amandiers, les bords de l’Arc… La lumière le captive ;c’est elle qui donne à ses tableaux leur force ,au gré des saisons.C’est un peintre délicat et sensible.Merci à l’Association pour son initiative qui nous a permis de découvrir Raymond Normand.
La vie discrète et solitaire de Raymond Normand exclusivement consacrée à son art lui a interdit une immense notoriété de son vivant, mais – et tout le mérite en revient à ce site – voici que l’on peut maintenant découvrir ou mieux connaître encore l’oeuvre de cet homme du Nord qui, ayant adopté la Provence, a su capter, sans jamais nous lasser, les infinies variations de ses paysages saisies à toutes les saisons et à toutes les heures du jour. Son trait, net et vigoureux, atténué par les tonalités délicates de sa palette riche et raffinée, traduit à merveille la rugosité en même temps que la variété de la nature provençale.
La découverte – grâce à vous – du peintre Raymond Normand a été pour moi une révélation. J’avoue que je l’ai abordé avec un peu de scepticisme : un inconnu, sans doute amateur, faisant des resucées faciles des courants à la mode, à coup sûr mineur. Et puis ce fut la surprise de découvrir un vrai peintre pour qui la peinture a été la grande affaire, exclusive, de toute une vie, un sacerdoce de plus de cinquante ans ; un vrai, un grand, capable de vous émouvoir en profondeur, de vous transporter en enchantement. Car je suis vite passé de l’intérêt artistique à l’émotion. Et je suis émerveillé de cette découverte qui n’arrive pas tous les jours. Car voilà une oeuvre considérable – plusieurs centaines de tableaux – absolument homogène dans sa variété que je ressens comme une appropriation, une intériorisation par le peintre d’un environnement immédiat : un univers aux dimensions du regard sédentaire. Bien sûr quelques oeuvres sont des échappées mais l’essentiel est la peinture d’une Provence familière, toujours recommencée, avec d’infinies nuances de lumière, réduite le plus souvent aux dimensions de son jardin. Comment ne pas penser à Giverny avec presque autant de maîtrise technique de la lumière et de l’atmosphère que Monet? Peu de vastes panoramas, reliefs estompés, paysages immédiats, arrière-plans fondus, lignes simples à dominantes horizontales, c’est une Provence adoucie, presque rêvée, qui s’offre à nous sous son pinceau. Raymond Normand n’est pas un paysagiste de la forme mais de la lumière dans une tonalité rarement violente mais douce, presque pastel qui donne une impression de tranquillité ; force tranquille d’un paysage apaisé, peinture intimiste de sa Provence sans violence. Sans violence, non, car il y a l’Arbre. Aux lignes horizontales du paysage s’opposent des lignes verticales presque exclusivement réservées au thème de l’arbre – plus précisément les oliviers de son jardin – égrené comme un chapelet tout au long de son oeuvre. Nous sommes au royaume de l’arbre. Des dizaines et des dizaines de toiles nous montrent ces oliviers – les troncs de ses oliviers qui se dressent en premier plan ou tout seuls, déchiquetés, violents, souffrants comme des corps humains. Les arbres sont ses personnages. Les troncs s’étirent, se tordent comme des corps de douleurs. A la douceur du paysage s’oppose la violence des troncs d’arbre : la souffrance de l’homme dressé sur le monde. Le traitement des arbres est en contraste avec celui du paysage : aux formes adoucies de la terre s’opposent des couleurs dures, froides – jusqu’au noir – des troncs. Cet homme, présenté comme simple et apparemment en paix, devait porter en lui une sorte de révolte car je vois des corps suppliciés dans ces troncs déchiquetés. La force qui tourmente ses arbres – le Mistral – répond-elle aux forces maléfiques qui nous tourmentent? L’oeuvre de Raymond Normand ne se contente pas de me charmer, elle me parle de moi et je salue un grand artiste. Je formule pour finir un souhait. Comme cette oeuvre est presque entièrement en main privée et appelée à se disperser, l’Association des amis du peintre ne pourrait-elle pas envisager un DVD – à défaut d’un livre – qui complèterait le site internet?
J’ai visité avec grand intérêt ce site consacré à votre ami. J’ai beaucoup apprécié les sujets provençaux ainsi que les couleurs et la technique du peintre. Est-ce l’effet du mistral? J’y sens une violence ou plutôt une sorte de tourment atténuées toutefois par la sérénité des teintes. Merci de m’avoir fait connaître cet artiste de talent.
« Là où je t’emmènerai » (cf.flash télévision), c’est à Ventabren, dans un beau village du Midi que je redécouvre grâce aux magnifiques peintures de Raymond Normand. Félicitations pour ce site très intéressant.
Amoureux de la Provence profonde,j’ai passé un moment de bonheur à voir défiler ces splendides paysages colorés,ces oliviers sculpturaux,ces arbres en fleurs,ces couchers de soleil.Une oeuvre aussi belle vaut d’être amplement connue.
Votre site met bien en évidence les grandes qualités de dessinateur et de coloriste d’un peintre dont la personnalité semble par ailleurs fort attachante.On aimerait pouvoir mieux connaître son oeuvre.
Félicitations pour la qualité de ce site qui nous fait revivre avec émotion ce peintre si talentueux.
Le travail d’hommage au peintre est remarquable et mérite d’être largement connu et diffusé. Les oeuvres sont exceptionnelles par leurs couleurs, leur variété de thèmes et d’approches. Félicitations pour cette initiative réussie et la qualité de sa réalisation.